L’annonce des prix Nobel est souvent une occasion de mettre en contexte des découvertes qui se sont faites sur de longues périodes et dont les retombées dépassent de beaucoup ce qu’on pouvait attendre au moment des travaux. C’est certainement le cas du prix Nobel de médecine 2015, dont nous parlons aujourd’hui. En effet, les travaux reconnus par le comité Nobel dans ce cas se sont déroulés dans les années 1970 et ont contribué à améliorer la vie de centaines de millions de personnes à travers le monde.

Plus précisément, ces travaux ont mené à la découverte de nouvelles molécules qui ont transformé la lutte aux maladies parasitaires, dont la malaria et les infections causées par les vers nématodes, des maladies dont les effets sur la santé des populations à risque sont terribles, mais qui ne reçoivent pas toute l’attention qu’elles méritent de la part de la communauté médicale.

Pour nous parler du prix Nobel de cette année, nous recevons Catherine Bourguinat, une chercheuse, spécialiste des infections causées par les vers nématodes, qui travaille à l’Institut de parasitologie de l’Université McGill à Montréal.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 21 janvier à 13 h 30 et en rediffusion le samedi 23 janvier à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 24 janvier.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Image : NIAID

L’État moderne, soit l’État-nation avec sa démocratie et les droits de la personne, est une création de la société occidentale. Aurait-il pu naître ailleurs ?

Plus important encore, l’État moderne et ses diverses composantes sont-ils fondamentalement universels, accessibles à toutes les sociétés et civilisations ?

Cette question soulève de nombreuses controverses. Il y a encore quelques années, plusieurs penseurs affirmaient que l’État moderne allait s’étendre à toutes les régions du globe. Aujourd’hui, l’avenir semble beaucoup moins certain.

Cette émission poursuit la réflexion sur l’État moderne commencée la semaine dernière avec notre invité Louis Côté.

Détenteur d’un doctorat en sciences politiques, Louis Côté a fait sa carrière comme professeur à l’École nationale d’administration publique. Il s’intéresse depuis longtemps à la gouvernance, au modèle québécois ainsi qu’au développement de l’État moderne. Son dernier livre, « L’inscription des sociétés non occidentales dans la modernité », est paru en 2015 aux Presses de l’Université du Québec.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 14 janvier à 13 h 30 et en rediffusion le samedi 16 janvier à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 17 janvier.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Le développement de l’histoire n’est pas déterminé. Rien n’obligeait l’homo sapiens sapiens à passer de chasseur-cueilleur à agriculteur, puis à citadin et enfin créer la société telle que nous la connaissons. Après tout, cette dernière évolution ne représente que 5 à 7 % de l’histoire de notre espèce.

Dans ce cas, comment expliquer la transformation sociale remarquable qui s’est produite depuis 15 000 ans ? Comment expliquer la naissance de la société moderne, qui a vu l’explosion de la technique, de l’espérance de vie et de la consommation ?

Cette question est vaste. C’est pourquoi nous la traiterons sur deux émissions, en compagnie de notre invité Louis Côté. Nous parlerons aujourd’hui de la naissance de l’État moderne en Occident et nous reviendrons la semaine prochaine sur l’appropriation de ce modèle par les sociétés non occidentales.

Détenteur d’un doctorat en sciences politiques, Louis Côté a fait sa carrière comme professeur à l’École nationale d’administration publique. Il s’intéresse depuis longtemps à la gouvernance, au modèle québécois ainsi que, de manière plus large, au développement de l’État moderne. Son dernier livre, « L’inscription des sociétés non occidentales dans la modernité », est paru en 2015 aux Presses de l’Université du Québec. Nous le rencontrons à son domicile, à Québec.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 7 janvier à 13 h 30 et en rediffusion le samedi 2 janvier à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 3 janvier.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Alors que la création de sociétés d’État était chose courante dans les années 60, 70 et même 80, on a assisté à un renversement du mouvement dans le monde développé depuis une trentaine d’années. La création de nouvelles sociétés d’État s’est en bonne partie arrêtée dans le monde développé et plusieurs entreprises furent même privatisées pour des raisons budgétaires à courte vue, mais aussi dans une optique plus idéologique de recentrer les responsabilités de l’État.

Encore aujourd’hui, il ne se passe pas quelques mois sans que la proposition de privatiser Hydro-Québec ou la SAQ ne revienne dans l’actualité accompagnée, bien souvent, de critiques acerbes quant à l’efficacité de ces mastodontes qui bénéficient de monopoles qui dérangent ou font saliver.

De manière plus fondamentale, la question se pose quant à la pertinence des sociétés d’État dans une économie développée et intégrée dans un marché économique mondial. La société d’État peut-elle encore jouer un rôle utile ? Si oui, lequel ? Et peut-elle vraiment être compétitive face à un secteur privé dont on vante l’efficacité ?

Pour nous entretenir sur cette question, nous recevons Roger Lanoue. Roger Lanoue est expert en management stratégique, en énergie et en accessibilité à l’eau potable à l’échelle internationale. Il a occupé de nombreuses fonctions chez Hydro-Québec, dont celle de vice-président à la planification stratégique. Il fut coprésident de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec et est coauteur du livre « Société d’État ? Pourquoi pas ? » publié aux Presses de l’Université du Québec en 2010, un livre qui conserve toute sa pertinence et son actualité.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 17 décembre à 13 h 30 et en rediffusion le samedi 19 décembre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 20 décembre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Image : Jean-Pierre Lavoie

Alors que l’on annonce la découverte d’eau salée sur Mars et que les premières images de Pluton défilent sur nos écrans, les géologues ont encore beaucoup de questions quant à la structure de notre propre planète : la Terre.

Bien que les grands éléments structuraux de celle-ci soient bien connus, il reste encore des questions fondamentales quant à la nature de la croûte terrestre, des mouvements de celle-ci et de sa transformation au cours de 4,6 milliards d’années de l’existence de la Terre.

Or, comprendre notre planète nous permet de mieux saisir son évolution, ses soubresauts — qu’il s’agisse de tremblements de terre ou d’éruptions volcaniques — ainsi que la distribution des richesses qui nous intéressent.

Ces questions nous paraissent parfois d’un autre âge. Pourtant, comme nous l’expliquera notre invitée, elles sont toujours d’actualité.

Fiona Darbyshire est professeure de géologie et titulaire de la CRC en Structure sismique et évolution de la portion est du Bouclier canadien à l’Université du Québec à Montréal et membre du Centre GEOTOP. Elle s’intéresse plus particulièrement à la structure de la croûte terrestre et du manteau supérieur, que nous découvrirons plus en détail au cours de cette émission.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 10 décembre à 13 h 30 et en rediffusion le samedi 12 décembre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 13 décembre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Image : source

La distribution annuelle des prix Nobel est une occasion pour les médias de discuter science et de présenter les grandes découvertes scientifiques qui ont parfois exigé de nombreuses décennies pour éclater dans toute leur importance.

Cette semaine, c’est la chimie que nous célébrons. La biochimie, plus précisément, qui est l’objet du prix Nobel de chimie 2015. Cette année, le célèbre comité de sélection a choisi de souligner la découverte des mécanismes de réparation de l’ADN, des mécanismes essentiels à la survie de notre code génétique.

Pour en parler, nous recevons aujourd’hui le biochimiste El Bachir Affar, professeur à la Faculté de Médecine de l’Université de Montréal et spécialiste des mécanismes de réparation de l’ADN, un sujet absolument fascinant !

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 3 décembre à 13 h 30 et en rediffusion le samedi 5 décembre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 6 novembre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Image : John Goode

Chaque année, l’annonce des prix Nobel est une occasion pour les journalistes et communicateurs scientifiques de couvrir des domaines pointus de la science et de revenir sur des découvertes qui peuvent remonter à de nombreuses années.

À la Grande Équation, nous n’échappons pas à cette tendance. Par contre, nous aimons bien prendre notre temps et laisser retomber un peu l’excitation médiatique avant de couvrir le sujet, histoire de nous assurer que vous n’êtes pas saturé par le sujet.

Aujourd’hui, c’est vers le prix Nobel de physique 2015 que nous nous tournons. Un prix Nobel qui souligne une avancée dans la compréhension d’une des particules élémentaires les plus discrètes que nous connaissions : les neutrinos.

Pour nous parler de ce sujet plutôt exotique, nous recevons David London, professeur de physique à l’Université de Montréal. David London est un théoricien qui travaille de très près avec les physiciens des particules et qui connaît très bien ces particules exotiques. Il a obtenu plusieurs distinctions tant pour sa qualité d’enseignement que pour ses recherches. En 2014, il a reçu la médaille Vogt de l’Association canadienne des physiciennes et des physiciens pour ses contributions exceptionnelles à la physique subatomique.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 26 novembre à 13 h 30 et en rediffusion le samedi 28 novembre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 29 novembre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

La découverte de la pénicilline par Alexander Fleming en 1928 est certainement la plus grande avancée médicale des derniers siècles. Du jour au lendemain, des infections mineures qui risquaient de s’emballer et de causer la mort étaient traitées sans séquelles, puis vite oubliées.

On s’aperçut rapidement, toutefois, que la nature ne se laissait pas dominer si rapidement. Si les bactéries les plus sensibles aux antibiotiques meurent, elles permettent à celles qui possèdent des résistances de se multiplier plus rapidement, diminuant alors l’efficacité globale de ces médicaments. C’est pourquoi il est important de limiter l’exposition des bactéries aux antibiotiques médicaux. Or, on s’aperçoit que ces médicaments se retrouvent de plus en plus dans notre environnement, par des voies qu’on commence seulement à comprendre.

Que signifie cette fuite à grande échelle ? Doit-on s’en inquiéter ? Doit-on agir ? Pour en parler, nous recevons cette semaine Pedro Alejandro Segura, professeur de chimie à l’Université de Sherbrooke et spécialiste de la contamination chimique et biologique dans l’environnement et les aliments.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 19 novembre à 13 h 30 et en rediffusion le samedi 21 novembre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 22 novembre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Image : Carlos de Paz

Les groupes humanitaires, qu’ils soient issus d’organisations gouvernementales ou d’efforts presque individuels, représentent souvent la bonne conscience des sociétés riches, assouvissant le désir de ne pas rester inactif face à ce qui apparaît comme des situations intolérables.

Cette volonté de bien faire conserve toutefois de forts relents de colonialisme, car les actions des groupes humanitaires s’orientent selon le financement des pays riches, suivant les valeurs de ceux-ci. L’humanitaire est donc aussi un outil de transformation et d’homogénéisation qui projette la vision du monde en voie de développement construite dans le monde riche sur les sociétés locales.

Notre invitée a longtemps observé le travail des groupes humanitaires, souvent par la bande, en parallèle avec ses propres travaux, analysant ses effets à la fois de manière théorique et personnelle. Francine Saillant est professeure au Département d’anthropologie de l’Université Laval. Elle est très impliquée dans la communauté scientifique, fut présidente de l’ACFAS en 2012-2013 et est actuellement Présidente du congrès de la Société canadienne d’anthropologie.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 12 novembre à 13 h 30 et en rediffusion le samedi 14 novembre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 15 novembre.

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On a tous entendu parler de l’insuline, une hormone qui fut isolée pour la première fois par le chercheur canadien Frederick Grant Banting en 1921, offrant un traitement pour le diabète de type 1.

Mais, au-delà de son rôle essentiel pour l’absorption de l’énergie chez les mammifères, que sait-on vraiment de cette molécule dont l’importance est telle que l’évolution l’a conservée presque intacte durant des millions d’années ?

Si le rôle principal de l’insuline est connu depuis longtemps, on s’aperçoit que la gestion de l’insuline par notre corps est complexe et qu’elle dépend de très nombreux facteurs à la fois génétiques et environnementaux. Cela complique son étude et rend cette molécule peut-être plus intéressante pour les chercheurs.

L’invité d’aujourd’hui a un faible pour l’insuline. Il l’étudie son rôle métabolique depuis de nombreuses années. André Marette est Professeur au Département de médecine, chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) et titulaire de la Chaire de recherche Pfizer-IRSC sur la pathogenèse de résistance à l’insuline et des maladies cardiovasculaires.

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Cette émission sera diffusée à Radio VM le jeudi 5 novembre à 13 h 30 et en rediffusion le samedi 7 novembre à 16 h.

L’émission sera également disponible en téléversement sur cette page et en baladodiffusion sur la page Université de Montréal de iTunes U à partir du dimanche 8 novembre.

Merci à la Fondation familiale Trottier et au Fonds de recherche du Québec pour leur contribution à la production de cette émission.

Image : Jill Brown